Michèle PIAT-BONNET
Neversoise, mariée, mère de trois enfants musiciens professionnels, Michèle Piat-Bonnet est une ancienne enseignante et directrice des écoles retraitée depuis trois ans. Musicienne, elle est vielleuse dans l’orchestre du Conservatoire de Nevers. Elle anime des ateliers de conte et de musique dans les écoles, maisons de retraite, jumelages ... pour le seul plaisir de partager et de distraire.
Jeune adolescente, elle découvre qu’elle peut écrire et s’oriente vers le conte, passion qui ne la quitte pas comme en témoigne la publication aux Editions Bénévent de Mamaann! (2004, Prix d’honneur du Prix du recueil 2006 du Concours Littéraire International Regards), Contes du froid et de Noël (2004) ou encore, aux Editions Regard, Les ouvriers du Père Noël à l’école maternelle (2007). Plus tard, elle écoute, interroge et recueille des témoignages. Ses Récits coloniaux (Editions Bénévent, 2005) nous emmènent à la découverte du continent africain ; son livre intitulé Traditionnelle ou classique, les deux sont Musique! (idem, 2006) prouve que la musique n’est pas un privilège.
Quant aux trois tomes de Laissez parler les Occupés 1940-1945, parus entre 2007 et 2009 aux Editions Regard, ils dressent un tableau sincère et poignant de la vie quotidienne pendant la Résistance et de la Résistance elle-même. Elle nous plonge dans l’intimité méconnue de cette époque troublée de notre Histoire.
Jacques Paris
Jacques Paris est né en 1935 à Bron, dans la Loire. Pédagogue, père de la Chavannée d’Montbel, musicien, écrivain du terroir, il est imprégné de la culture de ses aïeux du Nord-Allier. Il en retire soif de transmettre et sagesse. Instituteur travaillant selon la méthode Freinet, il croise bientôt le journalisme : Le Journal du Centre lui ouvre ses colonnes, au début des années 60, pour de régulières Chroniques du Nord-Allier.
Sa barbe poivre et sel broussailleuse pourrait en faire un personnage tout droit sorti de la IIIe République. S’il a la force de conviction et la sagesse des anciens maîtres de cette époque, il est pourtant loin de cultiver un personnage passéiste. Attaché à cette terre Nord Bourbonnaise qui a vu naître les siens, il l’a toujours aimée. Vingt-huit mois de service militaire dans l’Algérie convulsionnée de la fin des années 50 seront la seule, mais douloureuse, parenthèse loin du pays.
Ce Nord-Allier (il a créé ce terme), c’est sa vie. Une longue histoire, celle des ancêtres, celle des parents exerçant avec noblesse le métier de paysan. Un monde difficile, aux couleurs dures et crues où le travail physique valait référence pour juger des qualités humaines. Son parcours et sa personnalité multiple lui confère une âme particulièrement exquise où simplicité, ruralité, tradition et humanisme se retrouvent réhabilités à leur plus haut degré.
Auteur d’une douzaine de livres, Jacques Paris reçoit en 2004 le Prix des Sciences morales et politiques pour l’ensemble de son œuvre et son action pédagogique. En 2009, il reçoit le Grand Prix de Littérature Bourbonnaise du 24e Prix Allen.
